Bien avant l’apparition des bureaux paysagers, aussi parfois appelés plateaux ou espaces ouverts, les plans de bâtiments aux dimensions généreuses étaient les garants d’une utilisation polyvalente et donc durable de l’espace.
Les constructions massives ont quelque chose d’immuable. Les cheminées individuelles qui les chauffaient autrefois servaient de barrière et on pouvait modifier plus facilement l’utilisation des lieux. C’est bien pour cela qu’on trouvait de grandes salles communes, à l’image des ateliers d’écriture monastiques, des luxueux ateliers de copistes hanséatiques ou encore des scriptoria. On pouvait par exemple se concentrer correctement sur son travail dans le calme des bibliothèques tout en utilisant l’espace de manière collective pour préserver un maximum de flexibilité. La nécessité de séparer davantage les espaces est apparue avec l’augmentation des bruits de fond dus au cliquetis des machines à écrire, puis plus tard au bruit des touches du clavier d’ordinateur et à l’utilisation du téléphone. Les collaborateurs sont passés du rôle de simples exécutants à celui d’acteurs responsables, qui se retrouvent donc dans une discussion et un échange permanents au sein d’équipes en perpétuelle recomposition selon les projets.
On pourrait même dire que nos gènes nomades, refoulés depuis longtemps par des comportements qui nous ont entraînés à rester statiques, sont en train de se raviver, notamment avec l’aide des moyens de communication modernes. Le paravent d’antan en provenance de Chine est aujourd’hui souvent réduit dans les bureaux à une cloison ou à un système de panneaux peu poétique.
Sedus propose des solutions multifonctionnelles et très flexibles, qui offrent une bonne protection visuelle à installer de manière ludique, pour séparer les espaces à l’intérieur des bureaux.